Décrochage universitaire : je me suis trompé(e) d’orientation, que faire ensuite ?

Les études supérieures, la meilleure période de la vie ? Tous les ans c’est le même constat, les semaines qui précèdent Noël sont celles où de nombreux étudiants décrochent de leurs études. Et parce que nous prenons l’orientation très au sérieux chez Test Mon Job, j’ai décidé de vous partager NOS solutions pour vous réorienter et enfin ne plus vous tromper de voie.

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Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai toujours fantasmé les études supérieures. C’est un peu comme le début de la vraie vie ; on goûte à l’indépendance, aux nouvelles expériences, on rencontre des milliers de personnes très intéressantes et, surtout, on peut ENFIN choisir des matières qu’on aime et qu’on veut étudier. La belle vie quoi. Ok, en réalité, ça ne se passe pas toujours comme ça et parfois c’est même assez déprimant. Mes premières années post-bac ont été difficiles à vivre ; je me suis orientée dans une filière qui ne me correspondait pas du tout, je travaillais beaucoup trop, j’appréhendais chaque nouvelle journée de cours et que dire de mes parents, si contents que je suive une telle voie... J’ai rapidement compris que cela allait coincer et à quelques jours des vacances de Noël, il fallait que je prenne une décision et que je trouve rapidement ma voie.

 

Je me sens mal dans le cursus post bac que j’ai choisi et maintenant ?

Se sentir mal dans un cursus, n’est pas un tort et il peut y avoir de nombreuses causes : le programme de la formation, l’environnement de travail, les codes au sein de l’établissement, ou le fait que ce n’était pas la formation pour laquelle vous aviez postulé en priorité via l'admission post bac. Pour ma part, je voulais aller en prépa littéraire et ce, dès le lycée. J’y ai rencontré des amis vraiment chouettes, mais clairement, on ne venait pas de la même planète. J’avais l’impression de perdre mon temps le nez en permanence dans des livres, je m’enfermais dans une bulle alors que j’aspirais à des choses tellement différentes.

 

Ce qui m’a aidé :

Me poser les bonnes questions.

Tout ça, je peux vous l’écrire avec du recul, puisque de ces années scolaires j’en ai tiré des leçons. Il faut prendre du temps pour se poser les bonnes questions et SURTOUT ne pas avoir peur d’y répondre honnêtement. Pourquoi est-ce que ça ne va pas ? Est-ce que j’aime ce que j’apprends tous les jours en cours ? Est-ce que je me sens enrichie à la fin de la journée ? Est-ce que je sens que ça va me servir dans ma vie professionnelle plus tard ? Quelles sont les débouchés ? Est-ce en accord avec mon projet professionnel ? Est-ce que je me sens à l’aise avec les gens qui m’entourent ? Est-ce que j’ai trouvé ma place ou pourquoi je ne l’ai pas trouvée ? Des questions on en a listé beaucoup dans les bureaux de Test Mon Job, mais, en finalité, peu importe la formulation, le principal est de comprendre que nous ne sommes pas à notre place et que ce n’est pas grave. Une étude - menée par le Groupe AEF pour Nouvelle vie professionnelle - montre d’ailleurs que 64% des Français veulent se reconvertir au cours de leur carrière. Bon nombre d’entre eux vont se lancer dans une nouvelle formation et recommencer à zéro alors que leur vie professionnelle était déjà bien entamée. Non, ce n’est pas grave et non, ce n’est pas un échec. Comme le dit souvent Frédéric (le grand patron de Test Mon Job) : « Choisissez un métier que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ». C’est aussi valable pour les études !

Ne pas s’isoler.

Confiez-vous ! Si je pouvais parler à la « moi-même » d’avant, je lui dirais de ne pas avoir honte de ne pas arriver à profiter de la chance qu’elle a d’être dans une excellente prépa et d’arrêter de croire qu’elle doit tout affronter seule. Dès lors où je suis sortie de « mon trou » et que j’ai décidé de parler, j’ai rencontré des personnes formidables, aux parcours multiples, qui m’ont aidé et inspiré. Oui, je me suis trompée de cursus, non je ne finirais sans doute pas mon année et encore, non je ne sais pas quoi faire l’an prochain mais ça ne fait pas de moi une ratée. Que ce soit avec un psychologue scolaire, un responsable pédagogique, un professeur, un conseiller ou un expert de l'orientation, un coach, un parent, ou un ami l’important c’est d’en parler. Ils ont une image différente de celle qu’on se fait de nous et peuvent alors donner un avis extérieur et bienveillant.

 

« Trouver dans chaque difficulté de la vie, une leçon d’expérience, une façon de mieux grandir »

 

Se renseigner ET réfléchir.

Aujourd'hui, les possibilités de se réorienter durant ses études sont multiples et plus vous vous y prendrez tôt, plus il sera facile de rebondir. Des systèmes de passerelles existent, permettant de passer d’une formation à une autre facilement et notamment en facultés. Pour plus d’informations sur les solutions de réorientation en fonction de votre formation, vous pouvez consulter l’article très (très très) complet de Diplomeo.

Et sinon, vous saviez qu’il est envisageable d’intégrer des formations qui proposent des rentrées décalées au second semestre ? Profitez des salons d'orientation ou de portes ouvertes pour vous renseigner.  Enfin, si vous décidez de changer de formation en fin d'année, sachez qu'il est (parfois) possible d'éviter de repasser par Parcoursup, car certains établissements préfèrent gérer directement ces réorientations en interne. Dans tous les cas, une réorientation doit être bien réfléchie sans pour autant être dramatisé ! Je peux vous assurer qu’un cursus linéaire ça n'existe plus, les entreprises préfèrent désormais des parcours atypiques.

 

 

Pour terminer cet article, j’ai envie d’ajouter que chez Test Mon Job, nous sommes tous d’accord pour écrire que : La réorientation est une chance, à condition de prendre le temps de la construire. Et ça passe aussi par les immersions professionnelles en amont, qui permettent de se confronter aux réalités d’un métier. Ça passe ou ça casse et si ça passe, nous pouvons vous assurer que vous serez d’autant plus motivé. Parce qu’au final, Albert Camus disait vrai : «  En vérité le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout ».

Si après tout ça, vous avez toujours du mal à me croire, découvrez Quatre (belles) histoires de réorientation via l'Étudiant.

 

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